Vous voulez partager une recette locale facile à base d’ingrédients que l’on peut ramasser en ce moment autour de nous ou dans nos jardins ? Envoyez-nous votre recette adjoint.vievillage@sappey-mairie.fr.
En cette période de confinement les producteurs locaux ont besoin d’un coup de pouce pour écouler leur marchandise. Le pain de Hugon qui propose du pain biologique viendra compléter le marché de vendredi déjà bien étoffé.
Pour réduire l’attente, vous pouvez commander votre pain avant mercredi 23 avril 12h pour une livraison vendredi sur le marché à partir de 15h30;
La situation est propice au tri et élimination de vêtements, c’est pourquoi la Métro envisage dans les semaines qui suivront la fin du confinement une opération de collecte de textile.
L’occasion pour nous de faire le ménage dans nos placards !
Contact à la Métro :
Isabelle VAILLANT
Chargée de prévention des déchets « Réemploi-Réparation »
Les mesures d’aides aux entreprises mises en place par l’Etat et les collectivités territoriales dans le cadre de la situation liée au coronavirus, ainsi que les coordonnées utiles relatives à ces dispositifs.
Après le succès de samedi dernier, Annabelle reviendra sur la place du village samedi 18 avril de 16h à 18h30 pour vendre des fraises, asperges, tomates, pommes de terre, champignons, ail frais et oignons.
Je ne vends que des produits français/ en circuit court et d’excellente qualité.
Les fraises (sauf Cléry) viennent de Carpentras les asperges sont soit des Landes soit du Gard et les tomates du midi. Et j’ai des champignons de Paris aussi (de la région de Saumur)
J’ai des courgettes des patates et de l’ail frais.
Merci de bien respecter vos distances de sécurité.
À partir de lundi 30 mars un service de transport à la demande « Flexo+ Soignant » est mis en place pour les personnels soignants et assimilés. La réservation se fait par téléphone sur un numéro unique : 04 38 70 38 70. Le service est accessible tous les jours, 24h/24 et concerne les trajets effectués dans le cadre du travail.
Les réservations sont possibles à partir de dimanche 29 mars à 19h00.
Le personnel doit être muni d’un bon de transport complété par les établissements de santé à télécharger ici.
Dans le cadre de la pandémie de COVID-19, La Poste met tout en œuvre pour garantir la sécurité et la santé des postières et des postiers ainsi que celle des clients ; c’est la raison pour laquelle elle adapte son organisation pour la distribution du courrier et des colis ; elle se recentre sur ses missions essentielles au service de la population (portage de repas ou de médicaments, visites de lien social…).
Aussi, dès le 30 mars
– la collecte et la distribution du courrier et des colis, pour les particuliers et les professionnels, sera assurée 3 jours par semaine les mercredi, jeudi et vendredi
– certaines boites aux lettres de rue pourront ne pas être collectées ; le cas échéant, une affichette sera apposée pour indiquer le lieu de dépôt le plus proche
– les services de proximité, à domicile (portage de repas, de médicaments, visite de lien social, ….) continueront bien entendu d’être assurés 6 jours/ 7, en fonction des besoins des clients.
Concernant la distribution du courrier et des colis, La Poste demande à ses clients de réserver leurs commandes et leurs envois à ce qui leur est strictement nécessaire et fait appel au civisme de chacun. Une communication en ce sens leur est faite dès à présent.
Ces mesures sont temporaires et prendront fin dès que la situation pandémique le permettra.
Depuis le début du confinement au Sappey-en-Chartreuse (Isère), Anne-Cécile Jay, l’épicière du village, est sur le pont pour assurer l’approvisionnement des habitants. Face à l’afflux de clients, un système de réservation a été mis en place pour éviter les longues files d’attente.
Dimanche, le 22 mars, il fallait attendre entre 1h30 et 2h avant de pouvoir entrer dans la petite épicerie du Sappey-en-Chartreuse (Isère), le nombre de clients à l’intérieur étant limité à deux. Une longue file d’attente s’étirait sur le trottoir, bien trop longue pour l’épicière. « Pour nous c’est extrêmement stressant, confie Anne-Cécile Jay, parce qu’on voudrait que les gens partent assez vite ! » Alors dès la réouverture ce mardi, la commerçante, en lien avec la mairie, a complètement revu son organisation. Désormais, l’épicerie est ouverte six jours sur sept de 9h à 14h mais sur réservation. « Comme chez le docteur, explique Anne-Cécile Jay : on a une heure de rendez-vous et on vient. » Les créneaux, un toute les dix minutes, sont à réserver sur internet.
« Le poumon du village »
Gérald, grand gaillard barbu, a suivi la procédure. Il a obtenu l’un des derniers créneaux de la journée et patiente à l’extérieur, à bonne distance d’un autre client. « C’est le cœur du village ici, le poumon, donc si elle ferme il n’y a plus rien » souligne le père de famille. Anne-Cécile Jay perçoit bien l’immense attente des habitants durant cette période de confinement : « Oui oui ! J’ai bien compris, sourit-elle. On a voulu reprendre l’épicerie, on assume ! » Une troisième cliente rejoint la file à l’extérieur. Émie n’a pas de réservation, mais la commerçante accepte de lui vendre une tablette de chocolat pour faire des pâtisseries. Car Anne-Cécile Jay sert aussi les « sans résa », pour le pain notamment. Pour le premier jour, elle a eu 73 clients, et seulement un tiers avait réservé. Pour autant, le nouveau système semble porter ses fruits et la file d’attente est réduite à la portion congrue. Les clients ont bien compris qu’il était devenu nécessaire d’organiser l’accueil.
À l’heure du confinement, l’hésitation n’est plus permise
L’épicière a aussi fait installer une vitre devant le comptoir pour éviter les projections, elle se lave les mains régulièrement et porte des gants, mais pas de masque – une gène quand elle saisit les montants sur sa caisse-enregistreuse. Devant l’entrée, un écriteau prévient : « ne reposez pas les produits choisis ». On pourrait dire : « toucher c’est acheter ». À l’heure du confinement, l’hésitation n’est plus permise, pas plus que le vagabondage dans les rayons.
Distance sociale et mètre ruban
Et pour faire respecter la fameuse règle de la « distanciation sociale », l’épicière s’en remet à l’arithmétique. Quand un client s’approche d’un peu trop près, elle dégaine son mètre ruban à enrouleur : « de temps en temps je vérifie à quelle distance ils se trouvent », plaisante Anne-Cécile Jay qui préfère prendre la chose avec humour. Comme ses habitués : « les gens sont vraiment sympas, ils comprennent tous ». Pourtant la commerçante ne cache pas son inquiétude. « Oui on stresse, confie-t-elle. Mon fils qui travaille avec moi est stressé, et mon mari ne vient me donner un coup de main que quand le magasin est fermé, parce qu’il est un petit peu à risque… » A-t-elle songé à fermer boutique ? « Non, on n’y a même pas pensé » coupe-t-elle d’emblée. « Combien de temps je suis prête à tenir ? Le plus longtemps possible ! »